Native de Bruxelles de parents médecins, Cécile Telerman entreprend des études de droit, puis monte à Paris où elle décroche un stage à la Société des Auteurs. Cette première expérience débouche sur une embauche au Département des affaires internationales et européennes du CNC. C’est au sein de la plus haute institution cinématographique qu’elle commence à écrire, en cachette, les premières lignes de ce qui deviendra son premier long-métrage en 2004. Avant de passer à la réalisation, Cécile Telerman reste dans le secteur du cinéma, mais à un autre pôle : celui de la Distribution, chez Sagittaire Films, qui a distribué, entre autres, dans les salles françaises Dead End (2003) ou encore Jardinage à l’anglaise (2004). En 2000, elle ajoute une nouvelle corde à son arc, celle de la production, en créant sa propre société : Les Films de la Greluche. Au début de son activité, la touche-à-tout travaille sur des documentaires ("Krone, l'Autriche entre les lignes"), mais se consacre désormais à la co-production de ses propres longs-métrages. Après avoir œuvré sur trois maillons de la chaîne d'un film, c’est le sien qu’elle réalise en 2004 : la comédie Tout pour plaire, avec Anne Parillaud, Mathilde Seigner et Judith Godrèche, lauréat du Grand Prix au festival de l’Alpe d’Huez. Quatre ans plus tard, elle réalise le mélo-rigolo Quelque chose à te dire, où elle fait de nouveau confiance à Mathilde Seigner. Pour son troisième long-métrage, Les Yeux jaunes des crocodiles, elle adapte le best-seller éponyme de Katherine Pancol, et porte à l’écran Julie Depardieu et Emmanuelle Béart, dans les rôles de deux sœurs qui entrent en guerre après la célébrité de l’une d'entre elles. (Marie Ponchel)
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